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Modernisation et évolution de Saint-Urbain

Les articles ci-dessous retracent les étapes de modernisation et l'évolution de notre commune grâce au travail effectué par Julien POUPON à partir de différentes sources. Il s'agit souvent d'un travail de déchiffrage des comptes rendus d'anciens conseils municipaux de notre commune ou de Daoulas et d'extraits d'articles de journaux d'époque.

Les citations et les extraits issus des registres des conseils municipaux de Saint-Urbain sont reproduits en « italique » avec leurs éventuelles fautes d’orthographe.

1824 - aujourd'hui : La poste à Landerneau

29800 contre 29460 ?
Vous êtes vous déjà demandés pourquoi notre village dépendait de la Poste de LANDERNEAU et non de DAOULAS, comme toutes les autres communes du canton ?
Et si cette particularité nous venait de cette « session extraordinaire du conseil municipal » de « l’an mil huit cent quarante cinq, le vingtième jour du mois d’avril » ?
Jean SALAÜN « réunit le conseil municipal pour le faire délibérer sur la proposition de désigner la dite commune pour faire partie de l’Arrondissement postal du Bureau ; dont la création est projetée à DAOULAS. » Un arrêté et une lettre sont lus et envoyés à...
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1865 - 1867 : La construction du viaduc

Si l’électrification de Saint-Urbain ne s’est faite qu’en 1952, le chemin de fer, lui, passe dans notre commune depuis 1867. Il y passe modestement, puisque seuls 2,5 km de la voie Brest-Quimper sont sur notre territoire communal. Mais il faut songer au bouleversement pour le Sud de Saint-Urbain lors de l’arrivée en 1865 du projet de viaduc dit « de Daoulas ».
Jusqu’à cette date, les passagers de la Compagnie Privée P.O., Paris-Orléans, (la SNCF n’existait pas encore) venaient en train jusqu’à Châteaulin...
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1909 - 1922 : Les nouvelles limites de notre commune

Le conseil municipal de Daoulas lors de sa séance du 19 novembre 1909 relate le projet « d’agrandissement de la commune et prie Monsieur le Préfet de nommer une commission qui sera chargée de le poursuivre ».

Sous le mandat de M. Danguy des Déserts, maire de Daoulas, la question est ravivée. Il explique à son conseil le 17 novembre 1911 « les démarches faites auprès de M. Le Préfet par lui, près du ministre de l’Intérieur, président du Conseil pour reprendre la question en suspend depuis longtemps de l’agrandissement de la commune. Il lit une lettre du Préfet disant que la question devra être reprise comme si elle était nouvelle, pour suite de la perte du dossier par le Ministère ».

La séance extraordinaire du 27 décembre 1911 à 17h est exclusivement réservée « à cette question pendante depuis 1894 », « affaire ne pouvant revivre que après avoir été reprise depuis l’origine comme si elle était nouvelle. » Une très longue délibération est prise, exposant précisément les arguments visant à agrandir la commune de Daoulas aux dépends...
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1911 - 1923 : L’arrivée du téléphone à Saint-Urbain

Si fin 2005, l’ADSL est disponible dans la commune, que la plupart des habitants, jeunes compris, possède un portable, il n’était pourtant pas si évident au début du 20e siècle de prévoir la destinée du téléphone. Le téléphone a de multiples origines. Mais toutes convergent vers Alexander Graham Bell, humaniste d'origine écossaise, et Thomas A. Watson, qui partage avec le premier l'honneur de l'invention.
La première évocation de la mise en service du téléphone date du conseil municipal du 18 juin 1911, dans lequel le conseil décline la proposition d’installation du téléphone par le Préfet... « à cause des nombreux emprunts qu’il a déjà faits, de ne pouvoir accepter la dite proposition, malgré l’insistance de Mr Le Gall et le don généreux de 25 francs offert par Mr De Boisanger ». Aujourd’hui ce refus à posteriori nous paraît totalement incompréhensible.
Le 30 mai 1913, le sujet est de nouveau d’actualité...
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1923 - 1936 : L’adduction d’eau potable

Lors de la séance du 23 Février 1930, le Maire de Saint-Urbain, Yves TOULLEC, aborde le projet « d’établissement d’une canalisation d’eau potable pour alimenter le bourg de Saint-Urbain, dont les habitants sont au nombre de 190 âmes. » Il dresse la physionomie de la population d’alors, faîte « de petits commerçants, cultivateurs et ouvriers agricoles » qui « se trouvent sans eau potable ». De plus, le maire explique qu’il existe uniquement « 2 puits dans le bourg d’un débit faible ». Pire encore, « la qualité » de l’eau est « même souvent impropres aux bêtes ».

« Les habitants sont obligés d’aller prendre de l’eau dans une source abondante et très bonne à 800 mètres du bourg ».
Elle « est en amont légèrement du bourg et une canalisation souterraine de fortune a déjà été posée, et l’eau venait ». Mais l’ingénierie de l’époque n’est pas ce qu’elle est aujourd’hui, et le conseil déplore...
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1926 - aujourd'hui : L'électrification de la commune

La session de mai 1926 aborde le sujet de l’électrification de Saint Urbain. Le conseil « vote 140 francs en vue des études d’un réseau de distribution d’énergie électrique ». Monsieur le maire exposant au conseil « les avantages que présenterait pour les habitants de la commune la distribution de l’énergie électrique à la fois en vue de l’éclairage et de la force motrice ». Chacun sait l’importance de l’électricité dans notre vie quotidienne, notamment lors de différentes longues coupures d’EDF.

La séance du 26 octobre 1946 est riche en enseignement sur la physionomie de notre commune à la sortie de la guerre. Le principal sujet est le projet d’électrification du bourg. Le maire de l’époque, Jean-Louis BILLANT dresse un portrait de notre commune pour laquelle, il y aurait « le plus grand intérêt à être dotée d’un réseau de distribution d’énergie électrique...
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1932 - 1934 : La première mairie

Depuis 1992, le conseil municipal de Saint-Urbain se réunit régulièrement dans la mairie actuelle. Avant cela, les conseillers municipaux travaillaient dans l'ancienne mairie, aujourd’hui transformée en salon de coiffure « Florence Coiffure ».

Le compte-rendu du conseil municipal du 21 mai 1928, nous apprend que « le bail de la mairie est expiré depuis le 1er janvier 1928 et qu’après entente avec le propriétaire GLINEC Jean-Louis », celui-ci est « renouvelé du 1er janvier 1928 au 1er janvier 1931 au prix de 200 francs par an au lieu de 160 francs. » Le 23 février 1930, le maire expose la nouvelle situation. « le sieur GLINEC Jean Louis ayant vendu sa maison...
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